Il n’est pas inutile de rappeler ce jour de Pessa’h, la tradition initiale.
Le nom de cette fête populaire vient du verbe Pessa’h qui signifie sauter au-dessus ou passer au-dessus en hébreu. Il rappelle que lors de la dixième plaie d’Égypte, la mort « saute » au-dessus des maisons des Hébreux, pour ne frapper que les premiers-nés égyptiens.
La mort ne devrait jamais frapper, elle vient simplement… À son heure.
Quand elle frappe par le fait de l’homme, elle est horrible.
C’est une très grande peine et une très grande tristesse d’imaginer la souffrance et la mort de ce beau, doux et innocent petit garçon victime d’une barbarie démoniaque.
Dieu nous pardonne…
Dieu peut-il pardonner?
Pouvons nous pardonner?
Plus cela…Sous le soleil.
Il s’appelait Czeslawa Kwoka, Il avait 14 ans.
Il est mort dans le camp d’extermination d’Auschwitz le 18 février 1943, avec une injection de phénol dans le cœur.

Peu de temps avant l’exécution, il a été photographié par la prisonnière Whilem Brasse, qui a témoigné contre le bourreau de Czeslawa, une femme qui l’a frappée au visage avant la photo, comme en témoigne l’ecchymose sur sa lèvre.
Sur cette photographie, on ne voit que le visage d’un petit garçon terrifié qui ne parlait même pas sa langue et qui avait également perdu sa mère quelques jours auparavant. Il faisait partie des nombreux enfants et mineurs exécutés à Auschwitz-Birkenau.
La photo originale est en noir et blanc, mais elle a été colorée par la photographe Anna Amaral, qui a été impressionnée par la photo et a décidé de la mettre en couleur pour que tout le monde connaisse l’histoire de Czeslawa et que personne ne l’oublie.
Comment pourrait-on oublier?
Il y a encore beaucoup d’humains traités pire que des animaux sur cette terre.
Comment est-ce possible?
Les victimes d’hier peuvent quelquefois être les bourreaux d’aujourd’hui.
Ne sous-estimez pas les pensées positives et les prières, elles font leurs chemins.
N’oubliez pas les milliers de Czeslawa.
La fête de Pessah commémore la libération du peuple d’Israël, sorti Égypte en traversant la Mer Rouge à pied sec.(Exode 12).
C’est la fête de la liberté, de la sortie du joug…
Nous devons aussi libérer ce qu’il y a de prisonnier ne nous, ce qui nous enchaine, pour accéder à ce qui nous unit dans une vaste chaîne d’union.
Et surtout…
Que la paix règne sur la terre…
Que l’amour règne parmi les hommes…
Que la joie soit dans les coeurs…